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L’enfer, ouep !

Une nouvelle après midi à poncer, et c’est désespérant cette impression de ne pas avancer… pourtant, à la fin

À la fin on arrive quand même au milieu du saumon. Du temps du grattage, je m’en réjouissait allègrement. Là, je me dis quand même que ça n’avance pas et que c’est bien trop physique pour un gars comme moi. Faut dire, le grattage, en un ou deux coup de grattoir, on arrivait à enlever ce qu’on voulait, avec la ponceuse, on a le sentiment de passer 50 fois par les mêmes endroits avant de voir apparaître la fibre.

Quelques nouveaux trous de découverts aussi cette après midi, et quelque part, ce n’est pas non plus énorme. Par contre, des têtes d’épingles un peu partout dans la fibre. Osmose ?

Désespéré par une demie-heure compte-triple passée à poncer à peine 20 cm au niveau de la jonction coque-saumon, j’ai décidé de prendre une petite récréation : poncer le safran, au moins là, le plaisir est immédiat. Et le safran est désormais doux au toucher et n’attend plus que le vernis. Je me suis gardé la barre et le stick en prévision d’autres besoins récréatifs dans les jours à venir.

A la fin de la journée, je suis donc arrivé au milieu du saumon, jusqu’où irai-je la prochaine fois ?

Et une petite astuce pour finir ce billet (pro-tips) : j’ai aujourd’hui utilisé une bassine à l’envers en guise de tabouret. Ca me permet d’être à hauteur sur les zones intermédiaires, et d’appuyer mes coudes sur mes genoux, me donnant ainsi un peu plus de force avec la ponceuse en l’air (car sans appuyer, il ne se passe vraiment rien côté ponçage, et tant pis si je dois changer de nouveau le plateau). Pour le dessous de la coque, ça se fait couché et bras tendu, la bassine servant d’oreiller) ce qui n’est pas la position la plus inconfortable finalement.