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Satané moteur !

Alors voilà, ces derniers week-ends, je suis allé sur le bateau avec pour objectif de faire de la voile, et la plupart du temps, je me suis retrouvé à faire de la mécanique. Satané moteur !

Pensant avec le nettoyage du carbu avoir fait ce qu’il fallait, c’est confiant que je suis allé sur le bateau. En fait, le moteur décide de ce à quoi ressemblera la journée, il peut démarrer du premier coup comme ne pas démarrer du tout. Et une fois en route, il marche plutôt convenablement, mais montre parfois quelques signes de mauvaise volonté. N’étant pas non plus totalement compétent en réglage de carbu, et un peu pressé de naviguer sereinement, j’ai aujourd’hui déposé le moteur dans un atelier, en croisant les doigts pour qu’en fin de semaine on m’appelle en me disant, « voilà, c’est réglé ! »

Petit retour sur ces derniers évènements.

Beau temps pour naviguer !

Le 5 juillet, départ de Nantes sous une pluie très peu engageante, mais arrivée au ponton avec le soleil et mon ami Jean qui devrait faire la prochaine descente en Vendée avec moi. Le moteur, mal luné, nous aura laissé décoller vers midi seulement. Jean voulait pêcher en mer, vu l’heure et la marée, ce sera finalement un petit tour sur la Vilaine, avec un petit vent d’ouest : vent arrière au départ, près au retour, assisté du moteur.

L'arrivée au port

Et puis ce week-end (de quatre jour car je faisais le pont), on arrive le samedi soir au bateau après avoir oublié et être allé rechercher le pass du port à la maison (bravo Ghismo !). L’après midi était dédié à l’activité favorite des petits : la plage ! La nuit, on dort dans le bateau, à deux voix contre deux, la Toute Petite est ma meilleure alliée sur ce point.

La Toute Petite, qui s’est fait un super pote au port : un cygne qui vient à sa rencontre dès qu’on arrive au port, c’est qu’on a des réserves de pain sec.

Le lendemain, un couple d’ami nous rejoint, le moteur démarre au quart de tour et nous laisse partir pour aller les chercher de l’autre côté du port. J’étais parti pour passer l’écluse, avait préparé ma route pour l’après midi, mais vu l’inquiétude générale, ce sera finalement un petit tour sur la Vilaine, avec un petit vent d’ouest : vent arrière au départ, près au retour, assisté du moteur. Moteur qui après avoir passé la Roche Bernard a décidé de ne plus délivrer que la moitié de sa puissance. Pour le reste, on a passé une excellente journée sur l’eau.

Le lundi soir : feu d’artifice et nuit dans le bateau !

Un hérisson de suie !

Le mardi, je cherche à comprendre ce qui a provoqué cette dernière et brutale baisse de régime. Visiblement le réglage du carbu qui permettait de démarrer (parfois) le moteur est très mauvais, en ayant démonté les bougies suite à cet incident, les bougies (neuves de quelques heures) sont très noires et très grasses, avec un beau hérisson de suie noire sur l’une des deux, probablement qu’un des cylindres avait du mal à tourner. Nettoyage des bougies, et tentatives infructueuses de redémarrage du moteur, qui démarre une ou deux fois mais n’arrive pas à rester allumé. Nombreux essais, je désespère et envisage d’acheter un autre moteur.

Pour se détendre un peu et laisser le moteur refroidir si il en avait besoin, on nettoie le bateau, ça au moins, ça paye de suite ! Et je découvre une façon de faire disparaître les lichens qui sont sur le pont, et ce sans effort (joie réelle).

Je retente de lancer le moteur, et nouvel échec. Le Petit me lance un « Alors, le moteur… ça donne quoi », ce à quoi je lui propose de s’occuper de le lancer. Il ne se démonte pas et tire sur le lanceur avec la force d’un garçon de 10 ans : plop, plop… plop, plop, plop VAVAVOOM ! J’y crois pas, en tirant sur le lanceur aussi lentement, il me démarre ce moteur sur lequel je m’acharnais depuis le matin !

La petite entendant le doux bruit du moteur s’écrie : « On va faire un tour ? ». Allez chiche, on prépare le bateau, et on va faire ce tour : un petit tour sur la Vilaine, avec un petit vent d’ouest : mais le tout au moteur pour voir comment il tient ou pour l’achever si ç’eut été possible, en préparant le mouillage et l’annexe au cas où. Aucun soucis, on aura fait notre tour tout au moteur, moteur qui n’en finit pas de me poser question.

Comme sur le périph' parisien

Du coup, aujourd’hui, las de chercher à trouver ce réglage qui le fera démarrer à coup sûr et tenir sans faiblir la distance à parcourir, j’ai confié le moteur à un spécialiste.