Ça ressemble à l’avant-dernière sortie de la saison avant d’hiverner les voiles et le moteur (du moins si la météo le permet et sauf demande d’équipier). Et quelle agréable sortie !
Le samedi, c’est avec mon neveu qu’on sort. J’essaye aujourd’hui de ramener au cockpit ma drisse de GV et sa balancine. Pour hisser les voiles, c’est fantastique, on n’a presque plus besoin d’aller au pied de mat (sauf pour enlever le mille-pate, et tirer sur le hâle bas et le cunningham), mais qu’est-ce que ça va vite pour hisser la GV et s’écarter du port sous voile !…
Le ciel est bleu toute la journée, et sous le soleil, on ôte les cirés. À l’ombre en revanche, on les remet :) Le matin on part de Pornichet avec un tout petit vent qui nous propulse à 2,5 noeuds direction le Grand Charpentier. On a la volonté d’en faire le tour avant de revenir en passant au sud de Pierre Percée, de Baguenaud, des Troves et des Evens. On part vent arrière et je tangonne le génois avec le tangon de Paul qui marche impec (merci encore !).
Le midi le vent tombe. Totalement. Ce qui nous permet de manger tranquillement en face de Pierre Percé qu’on aura tout le loisir d’apprécier.
Alors qu’on change d’avis pour finalement ne pas pousser jusqu’au Grand Charpentier, le vent revient, et il nous accompagnera jusqu’au retour sur des allures assez dynamiques (de l’ordre de 4 à 5 noeuds sur le fond). On entre en baie de la Baule par l’ouest des Evens, et on décidera d’en refaire un petit tour parce qu’on a encore un peu de temps devant nous !
Fantastique journée presque estivale, 16 milles nautiques parcourus à 3,6 noeuds de moyenne, 6,5 de vitesse au maximum. Au moment de rentrer, je sors mon téléphone pour fixer le coucher de soleil. Au même moment, il sonne, et c’est mon équipier du lendemain que j’ai au bout du fil !
Le lendemain, c’est donc avec Ludo qui m’avait accompagné quelques fois au départ d’Arzal qu’on navigue. Le temps est beaucoup plus couvert, mais on a du vent autant qu’on en voudrait et on a le plan d’eau pour nous tout seuls. Ma petite famille a fait le voyage mais préfère rester à terre, on se donne rendez-vous pour déjeuner ensemble au ponton à midi. Le matin, on file vers la Banche pour revenir sur le même axe et arriver juste à l’heure.
[vidéo en préparation]
Vraiment mes manoeuvres au cockpit c’est plutôt convainquant. Pour établir les voiles en particulier. Pour les affaler en revanche, ma drisse coince toujours un peu dans le taquet. Néanmoins ça me semble vraiment être une piste à creuser. L’après midi, le petit décide de rester avec nous tandis que les filles iront prendre un chocolat chaud dans un restaurant de la plage.
Voyant un voisin de ponton établir les voiles dès son emplacement quitté, Ludo propose de faire de même, ce qui avec la balancine et la drisse au cockpit est un jeu d’enfant. Le vent est un peu tombé par rapport au matin, mais ça reste vraiment très dynamique. On sort de la baie de la Baule du côté de la Pointe de Penchateau. Des centaines d’optimistes régatent autour de leurs bouées, et ici et là des planchistes montés sur foils survolent le plan d’eau. Nous, on tourne simplement autour des Evens en prenant bien au large, pour faire durer un peu le plaisir. A ce rythme, on n’a aucun mal à rentrer au port à l’heure convenue et y retrouver les filles.
Reste alors à tout démonter à bord car la prochaine sortie n’est pas pour tout de suite.