Avec mes 50 disques d’abrasif reçus la veille et ma grosse ponceuse, on attaque pour de vrai les oeuvres vives. Le papier Mirka (Mirka Basecut grain 40, 20€ les 50 feuilles + le port) est miraculeux, 1 minute, puis se transforme en papier normal. N’empêche que quand la feuille est neuve, ça dépote, grave. Le papier a 15 trous pour s’adapter aux plateaux des ponceuses Mirka (dont je rêve la nuit), dont 6 qui tombent pile poil sur ceux de l’AEG.
J’avais bâché le bateau la dernière fois en prévision de jours de pluie. Mon petit système marche pas mal du tout pour s’aménager un espace à l’abris de la pluie (tant qu’il ne vente pas trop) en très peu de temps.
Et puis cette fois ci, j’ai mes bouchons d’oreille, et avec la nuisance sonore en moins, c’est infiniment plus agréable. Un petit tabouret aussi pour poncer assis tout ce qui est au niveau de la ligne de flottaison, autant s’économiser. Reste le poids de la bête et les positions à trouver pour être un minimum à main, il me faudrait un plateau pour me soulever du sol et poncer couché sous la coque. Autre galère : le masque qui protège mes yeux et qui s’embue instantanément. J’ai finalement préféré mes lunettes de protection qui, tant qu’on n’est pas sous ce qu’on ponce, offrent une protection suffisante, s’embuent moins rapidement et sont plus rapides à nettoyer.
Ca avance assez vite, sauf que j’avais remarqué la dernière fois déjà que le papier à tendance à s’envoler un peu facilement du plateau. Et au plus ça va, au plus ça s’envole souvent.
Le voisin de chantier qui avait perdu son échelle est venu à ce moment là me rendre une petite visite. Je lui explique mon problème de papier volant, et lui de me répondre que j’avais du appuyer trop fort, que quand on appuie, le plateau chauffe et le grip fond. Ca m’ennuie parce que je me voyais bien continuer à poncer tout le dimanche, mais en même temps, ça me flatte un peu : j’ai donc de la force dans les bras (ouep) !
Look gals, I’ve got muscles !
On a pas mal discuté avec ce voisin, visite respective de nos petits voiliers. Il trouve l’Edel plein d’astuces et de surprises quant à son habitabilité. Lui a un Challenger Scout qui n’est pas mal foutu non plus. Et on a des histoires et parcours assez similaires, de premier bateau après un projet qui finit par aboutir, de bateau qui arrivent à l’Esclain par la route, et de travaux qui s’avèrent plus longs que prévu. Son bateau est totalement à poil, visiblement il lui reste à tout remonter et à attendre des jours meilleurs pour ses peintures.
Retour sur le bateau, et reprise de la ponceuse, y’a pas, faut changer le plateau. De toute façon, la nuit arrive.