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Fémelot et l’histoire d’un petit pari

Je me suis déboité une côte en bougeant l’orgue Hammond d’un copain. Du coup je ne force pas trop et me concentre sur quelques menues tâches.

Hier j’ai ramené les voiles à la maison, mais ça fera très certainement l’objet d’un autre billet. J’ai aussi recollé cette semaine la félure dans le safran, ça sèche et je me prépare à reboucher les fissures à la pâte à bois.

Mais aujourd’hui, sur le bateau par un beau ciel bleu (ça devient une habitude), on s’occupe du fémelot qui bougeait comme une dent de La Toute Petite. On dévisse tout, on laisse échapper une rondelle (rotudju), on nettoie bien le tout et on se met du sika plein les mains et les vêtements (mon épouse me maudit, moi et mon bateau). Une fois remonté, plus rien ne bouge et ça ne devrait pas laisser rentrer d’eau.

Aujourd’hui aussi, j’ai aspiré tout ce que je pouvais sur le bateau, j’en avais assez de déplacer la poussière avec mon petit ramasse-bourriers. Une fois le tout bien nickel, il fallait remettre le bateau en ordre, et j’ai remonté le carré en mode couchette sans rien dire à personne (c’était un test). Le test a marché à plein, dès que le petit a vu la couchette, il a lâché un petit « oh super » et s’est empressé de se rouler sur les coussins, pieds en l’air pour ne rien salir.

Et si mon pari de navigations en famille était en train de se propager, un peu ?