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Toutes voiles dehors !

J’avais ramené les voiles à la maison avec pour projet de les nettoyer dans la baignoire. Hum ? j’en vois qui se marrent à la lecture de ces mots… oui, ok…

Bon, j’ai très vite compris que les voiles de l’Edel, dans la baignoire, ça serait un peu compliqué, déjà qu’elles ne rentrent pas bien bien dans notre grand salon… J’ai eu l’habitude de voiles un peu plus petites, voilà tout.

Toujours est-il que je sors la voile du sac sur lequel est écrit « Edel 4 – Grand Voile ». Naïvement, je pense déployer la GV. Et je prends peur : des bandes entières de tissus partent en lambeaux. Je consigne ça en photo, et range la voile pour passer à la suivante. C’est à ce moment que je me rends compte que c’est celle là la grand-voile, l’autre bien plus grande est donc le génois. Dans la GV, deux petits trous de la taille de trous de cigarette, mais celle là me semble bien plus belle que l’autre. Je ressors le génois et comprend que le tissus qui part en lambeaux est probablement la bande anti-uv. Renseignements pris sur Internet, en 2012, ça coûtait de l’ordre de 300€ à réparer (à condition qu’on enlève la bande soi même)…

Là dessus je replie le tout comme je peux, et je cherche une voilerie sur Nantes. Voilerie que j’appelle au téléphone : « ok, je passe cet après midi ».

Le voilier qui me fait une très belle impression de sérieux et de savoir faire, m’accueille et inspecte mes voiles, pour lui le génois est en bon état et « devrait tenir au moins 5 ans », la GV est bien plus ancienne mais de bonne tenue. Ouf ! Il peut me changer la bande anti-uv sensiblement dans les prix auxquels je m’attendais, et me répare la GV pour quelques dizaines d’euros. Il me pose en revanche la question : « avez-vous un jardin, ce serait intéressant de les nettoyer avant ». Moi non mais je dois pouvoir trouver un copain qui en a un !

C’est ainsi que je suis allé aujourd’hui nettoyer mes voiles dans le jardin d’un collègue et ami, sous un temps maussade. Dans l’après midi, je n’ai eu le temps que de nettoyer le génois, la GV attendra. Et comme de coutume sur « Ghismo the Sailorman », les éléments sont avec nous, il suffit que j’espère le soleil ou la pluie pour qu’ils viennent à mon secours. C’est assez dingue. Le génois nettoyé, rincé, je secoue mes voiles et vois poindre à l’horizon une bande de ciel bleu. Avec un brin de chaleur en plus ce serait juste parfait, merci ! Tant pis, on trouvera bien un moyen !

Si ma femme savait ça !