Protection de la coque, acte 1, scènes 2 et 3.
Acte 1, scène 2
Le mercredi, je mastique en une longue session, le jeudi, je mastique encore. Malgré ou grace au primaire, ce sont d’innombrables petits trous qui ont été mis en évidence et à côté desquels j’étais passé lors de ma dernière session d’enduit. Et des trous, je n’en veux pas, alors j’y remédie avant de passer à la suite. Et ça prend un temps de dingue, deux grosses après midi.
Le mercredi aussi je remet une dernière couche de vernis sur le safran (ça en fait 5 finalement) et c’est chouette. Je découvre aussi le branchement de la prise de ponton. Et le circuit 220v fonctionne aussi bien que celui 12v. Je récupère enfin les feux de nav babord et tribord pour une petite conversion en ampoules LEDs (c’est en cours).
Du coup, si je mastique la semaine, le samedi, je ponce à la main, grain 120. Jusqu’à obtenir une coque bien lisse. J’ai des papiers Abranet de Mirka en 120, et c’est vraiment super efficace, d’un côté c’est très abrasif, ça dure plus longtemps que du papier basique, mais la finition est bien meilleure qu’avec du papier à grains. Du moins c’est l’impression que me donne ce papier. Ca dépote et c’est propre.
Acte 1, scène 3
Et le dimanche, on peut enfin poser le coppercoat ! Il est censé faire beau pour quelques jours (en fait les prévisions ont un peu évoluées dans la journée), mon coppercoat est arrivé, j’ai réussi à réunir mon staff, tout est prêt pour passer à l’ultime étape avant la mise à l’eau.
Dès midi, rendez-vous au bateau avec 3 amis travailleurs, on pose la bande de masquage, on époussette une dernière fois la coque, et je briefe mes gars, vidéo à l’appui.
Quand on se demande trop longtemps si on doit faire une connerie, c’est qu’il est temps de la faire ;). Go !
Début de la pose donc vers 12h30, on est censé passer la seconde couche 1h30-1h50 plus tard. Le sentiment après cette première couche, c’est que ce n’est pas facile à poser. Ca accroche mal, et ça ne couvre que très peu. Autre constat : avec un kit de produit (1l de résine, et 2kg de poudre de cuivre), on a presque deux fois trop de produit. Et après cette première couche, on prend un peu peur, ce n’est pas beau du tout. Le mode d’emploi vient avec des photos des rendus des diverses couches, et ça ne ressemble pas totalement à ce que j’ai vu, moins homogène chez nous. Ce qui ne nous empêche pas de faire les malins devant la caméra. Merci les gars, Jess je te dois un pack de bières.
Seconde couche vers 14h30, avec une nouvelle équipe, puis les couches suivantes à environ 1h15 d’intervalle. Vers 16h, les voisins nous invitent pour le gouter dans leur beau bateau jaune, « rapide et très marin ». Merci aussi, c’est vraiment très sympa.
On commence à avoir un rendu à peu près homogène à la troisième couche, et à la quatrième, c’est nickel. Au plus on avance aussi, on plus on a de rab. Je pense vraiment que pour l’Edel on pouvait s’en sortir avec presque moitié moins de produit : 2, 3 bouteilles maxi pourraient suffire (mais il faudrait alors sortir la balance et la calculette pour préparer le mélange).
En fin de journée, le résultat est très très propre. Merci vraiment à ceux qui m’ont aidé à cet atelier !
Le lundi, la météo s’annonce finalement pas si clémente avec un peu de pluie en soirée : aller-retour express le midi pour mettre une belle jupe au bateau en espérant que le coppercoat sèchera correctement malgré les températures pas si hautes et un peu plus d’humidité que prévu. Bon, j’aurai fait ce qu’il fallait.
Prochaine étape : changement du calage du bateau (décalé à vendredi, la mise à l’eau prend une semaine de retard) et on remet ça : primaire et coppercoat sous les patins des bers (l’acte 2).