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Ça commençait si bien

Week-end en demie teinte passé à achever l’application du coppercoat.

Acte 2, scène 2

Le samedi, beau temps, je m’occupe de passer le coppercoat sur les quelques zones qui en étaient encore dépourvues.

Un peu de masquage, cette fois ci en prenant garde au scotch utilisé.

Pour chaque couche : 50 cl de résine, 50 cl d’accélérateur et 200g de cuivre. Et ça se passe nickel avec cette quantité, j’ai juste ce qu’il me faut pour les patins des bers, le puits de moteur, le bas du bac de puits de moteur et le safran. En fin de journée, c’est très chouette.

Pour mes propres carnets, il me reste donc 300 cl de résine et de durcisseur et 1,2 kg de cuivre en poudre.

En fin de journée aussi, la météo m’informait de quelques épisodes de pluie le lendemain (pour un soleil majoritairement présent). Et le coppercoat n’aimant pas la pluie, je bâche l’arrière du bateau en conséquence, d’une manière qui me semble suffisante pour la pluie qui est à attendre.

Dimanche, je trouve vite qu’il pleut pas mal plus que je ne l’envisageais, et décide de me rendre sur le bateau pour voir comment ça se passe. Et ça se passe pas si bien. Ce n’est pas non plus une catastrophe, mais quelques coulures sur la peinture encore fraîche et quelques éclaboussures aussi sur le safran et le bac du puits de moteur. Je décide donc de rentrer dans le carré le safran et le bac, la peinture n’est pas parfaitement sèche, mais en surface ça ne marque plus. Et en remontant le safran, je le cogne un peu partout, griffant largement certaines parties. Moi qui était si fier de ma pose la veille, ça ne me met pas trop en joie. Bon, et pour les coulures, je bâche un peu plus largement et organise au scotch de masquage quelques canalisations le long de la coque (une goutte qui dégouline le long de la coque est facilement déviée par un simple scotch sur son passage).

L'effet de la pluie sur le coppercoat

La bonne nouvelle : le carénage est achevé, et les quelques décolorations liées à la pluie ne me semblent pas vraiment problématiques (on vérifiera ça mercredi), pour la moins bonne, le safran qui partait pour être magnifique le sera beaucoup moins. Ca ne m’empêchera pas de prendre la mer dans 2 semaines. Enfin !

Oh Yay !