La suite logique (et très attendue) de la mise à l’eau, c’était de mener le bateau dans son port d’attache dans le Morbihan. Deux jours de navigation, pour lesquels je me suis fait épauler de deux équipiers expérimentés.
Malgré un moteur très capricieux, une dérive paresseuse, et une petite aventure qui laissera avec le temps quelques amusants souvenirs, le dimanche soir, le bateau était à quai.
Peu de vent pendant ce week-end, mais néanmoins, le bateau s’est montré très réactif, il démarre à la moindre risée. Vitesse max le samedi : 6.2 noeuds sur l’eau (9.5 sur le fond), et le dimanche, 6.9 noeuds sur l’eau.
Si le bateau se comporte encore mieux qu’espéré à la voile, le moteur en revanche nous a fait nous demander plus d’une fois si la route ne s’arreterait pas prematurément. Le jour de la mise à l’eau déjà, j’avais eu quelques peines à le faire démarrer. N’étant pas bien habitué à ce genre de machines, et ayant le souvenir de moteurs eux aussi capricieux, je pensais que c’était normal. Au moment du départ, il nous aura fallu bien des efforts pour lancer le moteur, et le dimanche matin, on envisageait sérieusement de laisser le bateau à Saint Nazaire. C’était sans compter sur le talent de mes équipiers : démontage des bougies (que je changerai le week-end prochain, elles ont vécues), réglage du carbu, et un moteur qui finit par nous laisser partir dans un panache de fumée bleue, pas bien confiants nêanmoins.
Au final, tout s’est bien soldé, et dès que le moteur sera fiabilisé, je suis certain de prendre beaucoup de plaisir avec ce bateau.
Et encore une fois, merci à mes équipiers, vous avez assuré !