De retour de belles vacances au bord et sur l’eau à Noirmoutier…
Comme les dernières années, nos vacances au camping sont idylliques, avec la plage au bout des pins, et cette année, nouveauté ultime, le bateau sur la plage !
Quelques belles sorties dont celle parmi les bateaux des régates du bois de la chaise, parfaitement ventée, ni trop ni trop peu, excellent souvenir !
Pourtant ça commençait par un grand élan de découragement, à la première sortie en famille, on n’avait pas quitté le mouillage que déjà la navigation était trop longue pour les petits, et « quand est-ce qu’on rentre », et « je m’ennuie », … moi qui rêvait d’emmener la famille dans mes rêves ça se profilait assez mal. La sortie suivante s’est donc déroulée avec mes voisins de camping, voileux des montagnes, dont le mari est compagnon ébeniste, avec cela va de soi ses outils dans le coffre, de quoi refaire (en trois coups de ciseaux à bois) les lattes qui manquaient à ma grand voile, merci !
Et puis une seconde sortie en famille qui commençait plutôt très bien, le Petit à la table à carte, à faire des relevés au compas et à s’essayer à la règle de Cras, un petit incident en cours de route a rafraîchi l’ambiance, mais sans altérer mon envie de poursuivre ce dessein. Et quelques autres sorties ensuite bien agréables ainsi que quelques « trucs à aller chercher » dans le bateau, prétextes quotidiens à quelques instants à se laisser porter par les vagues, le bateau accroché à sa bouée…
Le samedi avant le départ un ami me rendait visite, la météo n’était pas fameuse, néanmoins, sur la plage on se dit qu’on irait bien faire un tour sur le bateau, tout petit vent et mer d’huile. Le temps de retourner chercher l’annexe, la situation a changé radicalement, creux d’un mètre (bon, sans doute pas tout à fait, mais depuis l’annexe, c’était impressionnant), et un grain qui selon nos amis restés sur la plage nous aura fait disparaître derrière un rideau blanc, et un bateau bien difficile à rejoindre. Finalement, ce sera juste un aller-retour humide, infiniment déçu, mes vacances s’achèveront sur cette note de pas assez (mais n’est-ce pas le lot commun des vacances réussies)…
Aujourd’hui les vents soufflent à plus de 100km/h en Vendée, il me tarde de pouvoir appeler le port pour prendre des nouvelles de mon mouillage ! (edit, le port contacté, le bateau est toujours à sa bouée)