Deuxième journée de travaux sur le terre-plein du port, le matin avec deux copains pour le démâtage, l’après midi en famille pour nettoyer la coque et démonter l’enrouleur.
Après la journée de la veille et les tentatives infructueuses de démâtage, j’ai passé la soirée en SMS avec des amis pour retenter le coup ce samedi matin. J’avais remarqué que le tangon qui sert de chèvre était bien tendu par les haubans provisoires, et si j’avais émis l’hypothèse la veille, l’heure tardive a fait que j’avais décidé de ne pas décrocher le tangon, si ça ne marchait pas ainsi, j’étais bien embêté avec un mât posé et tenu par rien et pas trop de solution rapide pour remâter.
On arrive donc avec deux amis grands et costauds, quelques minutes pour préparer le démâtage, quelques minutes pour poser le mât, quelques plus longues minutes pour défaire les noeuds que j’avais fait sur les haubans provisoires, le tangon se décroche et avec lui le mât devient soudainement mobile ! It’s a success !
Pour démâter avec la méthode Henri, il faut comme dernière étape enlever le tangon !
Une bière offerte à mes amis, un retour à Nantes et on repart en famille pour d’autres aventures : j’ai jusqu’à 18h pour emmener mon étai au ship du port pour pouvoir remonter le lendemain.
Les travaux commencent par le décrochage de l’étai du haut du mât. Et ça ne se passe pas du tout comme je le souhaiterais. L’axe qui tient l’étai entre les pates est bloqué à cause d’un oeil placé juste en dessous. Je ne m’explique pas trop comment ça a pu être monté, et me dis que je n’avais vraiment aucune chance de le faire hissé en haut du mât.
À force de persévérance et de coups de marteau sur l’axe je parviens finalement à décrocher l’étai et l’enrouleur. On descend le tout un étage au dessous pour tenter de démonter tout ça proprement. Je fais tout pour ne pas avoir à changer l’enrouleur qui induit des frais supplémentaires importants… Sauf que là encore ça me donne bien du fil à retordre. L’étai sort sous la bobine de l’enrouleur et est fixé aux lattes par un boulon fiché dans 3 écrous de 17. Sauf que le boulon se dévisse avec une clé allen (apparemment une clé M5 Ø9), et que depuis que je bricole sur le bateau je n’ai pas souvenir d’en avoir eu besoin… je n’en ai pas dans la caisse à outils. Petit tour au ship qui ne fait pas ce genre d’outils. Retour au bateau, si ça ne marche pas par là je tente de démonter le dessous de la bobine, ça marche… sauf que l’étai ne passe pas par le haut, il faut enlever une sorte de bouchon en haut du profilé. Il est tenu par deux rivets que je fais sauter, mais même avec tous les leviers possibles, le bouchon ne bouge pas d’un iota… je me rends compte qu’il a sans doute été collé.
J’abandonne là mes tentatives, et envisage l’achat d’un nouvel enrouleur.
Pendant ce temps, mon épouse a sorti le Karsher pour le nettoyage de la coque. J’ai une rallonge électrique, du tuyau, mais pas l’embout mâle-mâle qui me permet de brancher le tuyau à l’arrivée d’eau du chantier. Je vais voir un voisin qui a aussi un Karsher, lui pose deux-trois questions innocences sur son embout mais il n’a pas l’air de vouloir trop comprendre… Tant pis pour ça aussi, on range.
Mais on ne rentre pas avant de rendre une petite visite à un ami sur son bateau au ponton d’attente et boire un chocolat chaud au bar du port.
[…] le ramener à Nantes, ça ferait un truc en moins à traîner sur le pont. Et contrairement à l’embout qui avait dû être collé, les tronçons se séparent presque facilement. On a 4 morceaux qui tiennent dans le coffre de la […]