Troisième journée de travaux sur le terre plein du port. Si on a abandonné l’idée de démonter l’enrouleur pour le récupérer, il nous reste à passer la coque au Karsher.
Je n’ai toujours pas avec moi l’embout pour brancher mon tuyau mais aujourd’hui je fais un tour un peu plus approfondi du chantier et des tuyaux qui traînent. J’en trouve un pas très loin qui semble complet et envisage de l’emprunter. Je prépare un petit mot gentil à fixer sur le tuyau mais quand je sors pour le déposer, je vois un voisin à proximité et lui demande si le tuyau est au chantier ou à lui. C’est à lui et il me prête l’embout avec le sourire. Cool !
Le Karsher est branché, et c’est vraiment plaisant de le passer, ça paye de suite, on voit très bien ce qu’on enlève. A tel point que ça se bouscule pour le passer, mon épouse, la Toute Petite… seul le petit ne décroche pas de la console dans la voiture. Un côté, celui au vent est plus marrant que l’autre, d’autant qu’il y a beaucoup de vent.
J’avais posé comme antifouling un coppercoat, un antifouling longue durée censé durer une dizaine d’année. La contrainte est de passer un coup de Karsher une fois par an pour retirer le film qui se forme durant l’année. Je n’ai pas de points de comparaison, mais cette contrainte me va très bien et une fois le Karsher passé, on retrouve une coque toute lisse prête pour une nouvelle année.
Et puis, avant de partir, je voulais quand même mettre un peu d’ordre sur le pont du bateau et décrocher les drisses du mât. Voilà, facile.
[…] Mon attention s’est aussi porté sur mon antifouling, après un an sous l’eau, j’étais pressé de voir comment se comporte le coppercoat. Ce n’est pas parfaitement nickel, mais ça donne vraiment l’impression que c’est quand même efficace et qu’après un coup de Karsher on retrouvera une coque toute neuve et prête pour une nouvelle saison. La suite après le coup de Karsher… […]