Quelques petits épisodes sympathiques en cette fin d’été sur Pornichet.
On en était resté sur l’oubli de mes clés de maison et de bureau dans le bateau. Ce qui nous conduit le vendredi suivant à passer la nuit au bateau en famille. Pas de navigation, juste une petite nuit bercés par les flots et une grande marée qui nous place au niveau des bars du port. Un groupe balance, ça joue soul et ça joue bien, je me promets d’y faire un tour. Après ce titre de réglage, le groupe s’évapore, longtemps, longtemps, la pause repas fut visiblement bonne pour eux. Le concert démarre très tardivement, et le repas a dû être bien arrosé, ce que j’entends n’est plus du tout au niveau des balances. Je l’écouterai depuis le bateau un petit moment avant de me résoudre à dormir, un peu déçu.
Deux semaines plus tard, on repointe le bout de notre nez pour un week-end complet, avec une petite navigation de prévue.
Il y a du vent, le temps est menaçant, mais finalement plutôt beau, c’est dynamique. Je mets à profit mes expériences en presque-solo de la dernière fois pour diriger le bateau – presque – sans demander d’aide. Il y a deux régates sur le plan d’eau, et on se retrouve à passer devant la ligne de départ d’une d’entre-elles… c’est un peu chaud de voir autant de voilier nous foncer dessus, mais on laissera passer celui qui nous menace vraiment pour poursuivre vers les bouées d’entrée de chenal. On ne descendra pas en dessous de 4 noeuds, avec une pointe à 7 (sur le fond). En deux heures, on fera une dizaine de milles principalement dans la baie de la Baule car au large des Évens, la mer creuse un peu ce qui inquiète mon équipage. On rentrera assez vite, pour passer devant les régatiers et retrouver une place confortable pour le week-end. Et à l’origine, c’était prévu ainsi : depuis qu’on est à Pornichet, on peut sortir en mer pour très peu de temps. À Arzal, il fallait prévoir 1h pour passer l’écluse, 1h sur la Vilaine, et autant au retour, profitons de ce que la mer soit aussi accessible !
C’est aussi le week-end des journées du patrimoine, et une fois de retour à terre, on fera un jeu de piste en famille à chasser les hôtels particuliers.
Le lendemain, on se lève à marée basse (coef. 110), la pente est raide pour quitter le ponton, et les bateaux le plus près du remblai posent sur le fond et les bateaux d’à côté (bonjour les balcons). On a repéré la veille un Fish and Chips, qui se révèlera être une excellente adresse, tenu par une anglaise, et où c’est aussi bon qu’en Angleterre quand c’est bon.
On y reviendra !