Beau, beau week-end mieux que printanier au bateau…
… avec comme projet de faire la première sortie de l’année, ce qui, évidemment sera contrarié par quelques menus travaux. On en a l’habitude maintenant ! La première année, on se donnait pour objectif d’être sur l’eau à la mi-mai pour la Semaine du Golfe, ce fut finalement pour la mi-juin. La seconde saison, on mettait début avril le bateau sur terre plein avec une semaine de travaux chronométrée pour retourner sur l’eau dans la foulée, ce fut finalement pour la mi-juin. Pour cette troisième saison, on ne voit pas trop encore ce qui pourrait nous empêcher d’être sur l’eau au prochain week-end de beau temps, si ce n’est le beau temps ou le besoin d’attendre le génois (car il y a peut-être un sujet ici) qui doit arriver… mi-juin ! Rendez-vous aux prochains billets !
Mais revenons à ce beau soleil et ce qui l’a précédé.
D’abord, il y a eu l’arrivée d’une imprimante 3D qui m’a permis d’agrémenter quelques-uns de mes projets de plastique fondu. Et ça, c’est uber-coool ! Besoin de pontets pour fixer un ruban de leds ? Ça se modélise facilement et ça s’imprime vite (et mal, je dois apprendre à connaître l’engin encore). Besoin d’une plaque pour fixer un interrupteur ? Boom, j’ai ma plaque et mon interrupteur y siège.
Et puis un peu d’électronique, je voulais que mon écran se mette en veille automatiquement pour préserver ma batterie qui n’a d’autre source de charge que la prise du ponton. Je voulais aussi que, dès la station branchée, l’écran s’allume avec elle. Pour ça, une petite ESP8266 (une sorte d’Arduino Wifi très bon marché), un module à deux relais, et un peu de code. La difficulté aura été de trouver les bonnes temporisations entre le moment où je mets sous tension l’écran, le moment où je commence à simuler l’appui sur le bouton, et la durée de la pression. C’est ce que fait mon programme qui allume l’écran pour couper l’alimentation au bout de 5 petites minutes. Une pression sur un bouton poussoir rallume le tout. A terme j’essaierai sans doute de me passer de l’ESP et d’utiliser la Raspberry et ses entrées-sorties.
Arrive le samedi, j’ai un programme un peu chargé : quelques courses, un peu de bricolage au programme, et ma soeur qui était à la plage nous rejoindra le soir pour un petit barbecue sur le bateau. Bien entendu, le « un peu » de bricolage se transforme en « un week-end » de bricolage. J’aurais dû m’en douter.
Ça commence par aller voir un pilote old-school trouvé sur le bon coin qui s’avèrera être incomplet, dommage, ce sera pour une autre occasion (d’ailleurs si vous avez un pilote genre Plastimo AT50 plus ou moins fonctionnel, ça peut m’intéresser, prenez contact !).
Et puis, quelques menus accessoires achetés chez casto suivi de poulies achetées au ship pour refaire deux de mes palans qui sont à changer. Le repas est pris à la maison suivi d’un passage chez e44 pour divers composants dont j’aurai besoin à l’avenir. Et juste avant de prendre la route pour le port, un passage en grande surface pour l’avitaillement, et divers accessoires dont un aspirateur sur batterie.
Avec tout ça, on arrive au bateau vers 16h30, la première chose qu’on testera, c’est l’aspirateur qui marche plutôt pas mal pour son prix (un Tornado autour de 20€), mais qui est alimenté par un transformateur 220v-8v. Pas moyen donc de le brancher à bord autrement que sur la prise du ponton. J’y remédierai en lui adjoignant un module redresseur de courant. En tout cas, pour ce prix, je suis satisfait de l’achat.
S’en suit le débarquement de tous les sacs qu’on a dans le coffre du Kangoo, le bateau est et reste un petit moment dans un état de désordre absolu.
J’ai au programme de hisser les voiles. La grand-voile d’abord qui ne pose aucun souci, hormis quelques petits trous qu’on réparera durant le week-end. Elle est à poste sous son taud pour la saison. Et si j’ai un nouveau génois en commande, le début de saison doit se faire avec un ancien génois que je n’ai jamais essayé encore. Et ça c’est pas bon, le guindant est trop long d’une vingtaine de centimètres. La voile frotte sur les filières plus que jamais et s’enroule difficilement pas du tout. Mais le creux créé par la longueur en trop fait qu’on espère ne pas avoir du trop gros temps d’ici la mi-juin. La bande UV est morte, on ne le laissera pas à poste.
Le safran retrouve aussi sa place, j’ai bien failli perdre à l’eau la tige qui l’accroche au bateau, mais un rebord aura stoppé sa route. Ouf !
Le chariot de moteur que j’avais fabriqué à partir de celui de mon annexe (en fait un chariot de kayak) a un pneu crevé. Je m’en rendrai compte dès le samedi matin, ce qui me permet d’ajouter à ma liste de courses une bombe anti-crevaison. C’est en fait la canule qui a un trou, et mon pneu mousse comme un crabe mécontent pendant une bonne heure avant de finalement se stabiliser et garder la pression. La descente de la rampe du ponton se fait mieux qu’avec le moteur dans les bras, mais pas tout à fait facilement non plus, il y a tous les 50cm des réglettes qui permettent à nos pieds de ne pas déraper trop loin, mais qui n’aident pas le passage de mes roues. Le moteur à poste démarrera au premier lancer et enfumera le début de notre apéro.
Ma soeur arrive, on fait chauffer le barbecue, et on profite d’une belle soirée d’été.
Je tenterai de faire mes palans sur ma couchette, à la lumière de mes leds toutes neuves qui envoient du lourd ! Sauf que parmi les poulies achetées le matin, une manquera d’un point d’accroche, l’autre requiert une clé allen, et je ne me vois pas déranger tout le monde pour accéder à la boite à outils. Bonne nuit !
Petit déjeuner pris, je refais mon hâle bas avec de bien jolies poulies, ça va souquer ferme !
Et puis, vient le moment de fixer la station de nav sur sa cloison, à la place d’un miroir qui retrouvera place un autre jour sur une autre cloison. La station marche impec’ et mon épouse me dira qu’on voit même la carte depuis le cockpit. Je pense du coup me fabriquer une télécommande pour diriger tout ça depuis l’extérieur : allumer l’écran et diriger la souris avec un joystick, et peut-être quelques autres boutons de changement d’échelle, MOB, etc… Il me reste un fond de Sika pour fixer le panneau, pour le moment, juste le cadre, je fixerai le panneau la prochaine fois si le cadre n’est pas tombé d’ici là.
L’après midi sera consacrée à nettoyer le bateau qui en a bien besoin. Ca permet d’arroser les petits et de les entendre crier « Ça fuit ! Ça fuit ! Papa ça fuit ! ». Je fais comme si je ne m’y attendais pas et m’amuse de la situation. Il faut dire, il fait tellement bon qu’un peu de fraîcheur ne fait de mal à personne, moi y compris :)
Vivement la prochaine fois : on ira sur l’eau !