Pas une mais quatre sorties autour des ponts de mai !
On remonte jusqu’au 27 avril, pas pour naviguer, mais avec un petit évènement nautique tout de même :) Ce jour là, on se rend avec un collègue à Aix les Bains en Savoie pour rendre visite à des clients. En sortant de rendez-vous on a un peu d’avance, qu’on décide de passer sur les bords du lac du Bourget. Je vois à l’entrée du port un bateau qui ressemble quand même beaucoup à un Edel 4. Et je décide d’aller à la rencontre de son propriétaire. Rencontre très sympathique, je discuterai avec une femme qui vient juste de remettre son bateau à l’eau et qui, étant donné le temps a décidé de ne pas rentrer trop directement au ponton. Son Edel est de 72 et on a le même point de vue sur le bateau, ses forces et faiblesses. Elle doit faire la tall ship race sur le Belem cette année, joli programme ! Sympathique rencontre !
Le lendemain, on fait route avec le collègue qui doit m’accompagner sur la flottille de la fin mai. Il n’est jamais monté sur un voilier, mais est très motivé par le programme de la flottille. Il se rendra compte qu’il est un peu trop sensible à la houle et finira par annuler sa participation à mes côtés. J’envisage du coup la flottille soit en solo, soit en équipier sur un autre bateau, mais dans tous les cas, je n’imagine pas annuler ma participation ! Je dépose un message sur le forum des Brios, et reçois en retour quatre propositions d’embarquement, non seulement je suis accepté à bord d’autres bateaux mais en plus j’ai le choix !
Le jour de la fête du travail, je suis au port et commence la journée en réglage de l’étai, cette fois ci je retire le ridoir à latte pour le raccourcir, y perd un forêt (c’est costaud cet acier là) et décide de remonter en changeant juste d’un cran le point d’accroche de l’étai sur le ridoir de l’enrouleur. Je gagne ainsi quelques centimètres de quête. Et re-re-règle le mât. Ah ! et aussi, j’ai imprimé en 3D une pièce pour l’axe de mon safran, qui est parfaitement ajustée, j’en imprime une autre en spare pour quand le soleil en aura raison. On mange à bord et on décide d’une petite sortie en solo accompagné. Les conditions sont bien plus musclées que la dernière fois, ce qui me montre bien que sans pilote auto, mes petits élastiques sont un peu léger pour tout gérer à bord. Cette fois ci, je le sais, je ferai la flottille sur le bateau des autres !
Nouveau pont, cette fois ci, c’est entre le mardi 8 mai et le jeudi de l’ascension. On part le mercredi avec un collègue pêcheur et un de ses amis voileux. A l’origine on devait convoyer le bateau de Pornichet à Conleau, finalement on vise une crêpe au port du Croisic et une sortie à la journée. On a un peu de vent qui aura l’élégance de s’orienter comme il faut toute la journée, et on s’y dirige au près avec un bateau qui marche convenablement. Je prends une petite bière avec le sandwich du midi, et c’est un grande erreur de ma part ! Qui dit bière dit impact assez rapide sur la vessie, et en début de saison je n’ai plus trop le coup pour aller me libérer à l’avant du bateau. Ca bouge et je rejoindrai mes acolytes broucouille avec mes envies pressantes. Vivement la flottille que je travaille ce point et me prépare pour une saison libérée. Sans rapport, mon collègue remonte un beau maquereau qui sera remis à l’eau, et vers 14h on chatouille la latérale tribord du port du Croisic. On fera néanmoins route retour vers Pornichet sans s’arrêter, mon équipier a des impératifs sur l’heure du retour. Le retour se fera en route directe avec le génois tangonné.
J’ai tenté au départ un petit live qui s’avèrera haché menu :
Jeudi de l’ascension, c’est avec mon copro, son fils et ma fille qu’on sort. L’objectifs : faire découvrir la mer à son fils. On tirera trois bords en baie de la Baule sur une mer pas trop facile et des coeurs sensibles à bord (ça en fait quelques uns en ce début de saison).
Le bateau marche très bien avec ce réglage, je ne suis pas certain de vouloir reposer ce ridoir à lattes que j’ai raccourci depuis.