Aujourd’hui, direction le port avec pour projet de décrocher l’étai du mât pour son remplacement. En démâtant l’an dernier, j’avais remarqué que l’étai était détoroné par le haut, mais faute de temps et d’argent, j’avais remâté ainsi, en prévoyant non sans appréhension de la faire la saison suivante. Et pendant toute la saison, mon enrouleur s’est montré difficile à manier, ajoutant à chaque sortie un peu d’inquiétude supplémentaire. Il est temps de changer cet étai, et de voir si on peut remettre en état l’enrouleur.
Armé d’un baudrier et d’un neveu costaud, on se prépare à m’envoyer en l’air. Première tentative de montée à un mètre du sol, tentative de descente pour voir comment ça se passe… Ca se passe bien et me voilà aussitôt renvoyé en haut. L’ascension est bien moins difficile et impressionnante que je ne l’imaginais. Mais une fois en haut, impossible de désolidariser l’étai du mât, la goupille est bien mal placée et après un peu de temps en haut, je décide de redescendre et de laisser tout ça en place. Si c’est si difficile à retirer, je pense au moment où je devrai le remonter, et préfère m’abstenir. Au moins, j’aurai une image de mon bateau vu d’en haut, sous le regard inquiet d’une voisine de ponton.
Prochaine étape : mise au sec, démâtage et changement de l’étai dans des conditions plus confortables. L’occasion aussi de voir comment se comporte mon coppercoat après un an sous l’eau et d’y passer un petit coup de Karsher pour l’année qui vient.
Moi …………..je reste en bas ! :-)