Et un voici beau dimanche dans le Morbihan avec au programme : le ponçage des mains courantes, un peu d’étanchéité, la deuxième couche de lin sur les listons, et des préparatifs sur de l’électricité à refaire… Super temps, beau ciel bleu, même pas froid, tout juste deux (bonnes) averses de dix minutes pour nous permettre de valider que les travaux d’étanchéité semblent fonctionner, bref, super journée, ça fait extrêmement plaisir !
En arrivant sur le bateau : on a de nouveaux voisins (qui ont dû passer leur anti-fouling au Karsher, notre coque est parsemée de petites tâches bleues) et son accès est de plus en plus difficile, mais surtout et ça c’est cool : plus de flaque d’eau sur la table du carré, c’est déjà une sacré victoire, le problème venait bien d’une infiltration par les vis des mains courantes sur le roof relevable, une fois bouché au silicone, plus d’eau dans le bateau. Et c’est cool ! Par contre lors de la première averse, j’ai pu voir perler une petite goutte d’eau sur une vis qui traverse le pont et dont je ne vois pas à quoi elle sert, elle semble ne rien tenir ni au dessus ni en dessous… hop un peu de silicone ici aussi, je pense du coup que ça vaut le coup de faire le tour du pont et traiter préventivement toutes les vis qui s’y trouvent, si il y a eu du silicone à un moment, il semble bien sec et laisse maintenant passer l’eau.
C’est aussi la première fois que je parviens à ouvrir le panneau de pont qui n’est décidément pas en bonne forme, le plexi est bien faïencé, le joint est cassant (et cassé) et pris entre deux cercles d’alu rivetés, je ne sais pas si je parviendrai à réparer ça aussi simplement.
La seconde opération consistait à démonter les longues mains courantes sur l’extérieur du roof, j’avais essayé la dernière fois de les démonter, mais la dernière vis tournait dans le vide. J’avais investit dans un gros tournevis à la taille de la vis, mais malgré le bel outil, ça tournait toujours dans la semoule… Et c’est là que mon fils me dit : « il doit y avoir un écrou dessous », au début je ne le crois pas, pourquoi un boulon au bout de la main courante alors que toutes les autres accroches se font par une vis plantée directement dans des contre-moulages… Et lui de triompher depuis la cabine avant : « Oui ! C’est ça ! ». Un peu vexé mais content tout de même de finalement décrocher les mains courantes, j’ai pu m’atteler au ponçage de ces pièces de bois bien fatiguées… Ponçage au 40 (ponçage à main), ça décape bien les restes de vernis, même si ça s’encrasse assez vite. La finition est grossière, il serait sans doute pas inintéressant d’y revenir avec un grain plus fin. Petite surprise : il semblerait que la couleur (jaune) du bois des mains courantes extérieures soit très différentes de celle (rouge) des listons et des mains courantes du roof relevable… Je me demande ce que ça va donner une fois traité au lin qui ne colore pas vraiment le bois…
Une première averse nous a donné l’occasion d’aller sur le port pour manger une bonne pizza et boire une petite bière et un jus d’orange. Au retour, le soleil avait séché les listons, avec quelques gouttes éparses, mais visiblement le mélange lin / térébenthine / siccatif marche très très bien pour protéger le bois. Un petit coup de chiffon pour sécher tout ça, et les listons ont reçu leur seconde couche de l’épatant mélange.
Dès le ponçage des mains courantes achevées, on se prend une nouvelle averse, courte mais assez forte. L’occasion pour moi de m’assoir dans le carré et de vérifier tous les petits points d’étanchéités traités ces deux dernières semaines : c’est nickel ! Je me rends compte aussi que, depuis septembre, je n’avais jamais vraiment pris le temps de m’assoir dans le carré, et c’est bon de s’y prélasser ! :)
D’autant meilleur qu’en remettant le nez dehors après le passage de la pluie, il y avait juste devant un chouette arc-en-ciel, on n’est pas bien là ? :)
Et puis divers travaux annexes : petit tour de l’électricité, je voudrais remplacer les ampoules par du LED dans le bateau mais conserver les appliques que je trouve assez chouettes avec leur petit look vintage, les connecteurs sont bien oxydés, je me demande ce que ça peut donner (car la batterie que j’ai essayé de charger cette semaine ne dépasse pas les 4v après 48h en charge). Le feu de poupe laisse apparaître un amas blanc d’oxydation (et en le retirant, c’est un jus du même blanc qui venait avec le câble), ça m’étonnerait bien qu’il fonctionne encore… L’accroche basse du safran bouge pas mal, il faudra la resserrer, la bonne nouvelle, c’est que l’ancien propriétaire semble avoir fait ces travaux, on a une trappe d’accès à l’arrière de la fixation. La poulie tribord du rail de génois est complètement grippée, même avec du dégrippant et des coups de marteaux, il ne veut pas bouger…
On retourne sur le bateau mardi, il faudra bien se souvenir que le petit a cassé la clé de la porte dans le panneau…
Bilan de la journée : je rentre super satisfait du travail réalisé, ça fait vraiment plaisir de voir qu’on avance petit à petit, mais quelques achats nouveaux à prévoir et une liste de travaux qui s’allonge : le panneau de pont, les feux de navigation, la batterie, les serrures de la porte (voir la porte au complet, le bois est très moche, je ne sais pas si on le récupèrera), le rail de génois… ok, bon on a l’hiver pour ça !
[…] de l’eau devait venir de sel qui aurait séché au fond du bateau. J’avais fini par trouver et colmater la fuite et pensait en être quitte et débarrassé de l’eau dans le fond du bateau… […]