Ce moment où on se dit qu’on pourrait en voir le bout un jour. À 17h aujourd’hui je n’y étais pas encore, mais deux heure et demie après, on pourrait bien y être. En tout cas, je pense que j’aurai fini le ponçage ce week-end. Je pourrai alors passer à la suite : colmatage au mastic epoxy des quelques trous trouvés ici et là, et traitement du saumon : acide chlorhydrique puis lavage à grande eau, puis alcool à bruler puis une couche d’epoxy très vite avant que la rouille ne commence à s’y remettre traitement au Celtimeto (c’est tellement plus simple et moins dangereux que l’acide). Après, mastic epoxy pour combler les creux, et seconde couche d’epoxy.
Retour sur la journée : arrivée au chantier vers 14h30, installation, ponçage, désespoir, si je commence à trouver quelques trucs pour avoir à peu près l’impression d’avancer, à 17h j’ai le sentiment que je n’en sortirai jamais, et puis, entre le masque qui coupe le nez, les lunettes qui laissent passer la moitié des poussières et les yeux qui piquent… Petite discussion avec les voisins de chantiers qui me disent que si j’ai le sentiment de piétiner, de l’extérieur, ça avance et ça se voit. Ca fait du bien par où ça passe, merci ! Du coup je tente de changer d’air et m’occupe un peu de l’arrière.
Et puis on ne lâche rien, au moment de plier bagage quand même c’est pas si mal : tout ce qui est au niveau du saumon est fait, et une partie à l’arrière avec un pan sur quatre du puits de moteur sont nickel.
J’ai le sentiment aujourd’hui d’avoir un peu amélioré ma technique de ponçage, ça tient en l’observation des poussières qui s’échappent du plateau : quand il n’y en a pas, c’est que ça ne va pas, du coup il faut tester, soit changer l’angle soit changer la force sur le plateau (un peu plus, un peu moins), en fonction des endroits ça marche différemment.
J’ai aussi eu l’occasion aujourd’hui de croiser le voisin au gros cata d’à côté, sympa. Conclusion de notre discussion : poncer donnerait-il du sens à la vie ?