Super temps en ce mercredi après midi, l’idéal pour passer le coppercoat sur les petits carrés passé le week-end dernier au primaire. Oui mais voilà, il faut sept jours pour surcoucher le primaire avec le coppercoat. On s’abstient et on vaque à diverses petites occupations.
D’abord, j’ai réservé la grue pour la mise à l’eau qui se fera le 12 juin. Il faudrait vraiment manquer de chance pour que le bateau ne soit pas prêt d’ici là, mais ça reste une éventualité. J’ai du coup lancé quelques appels à équipiers dans mon entourage pour les deux jours de nav qui nous séparent de l’estuaire de la Vilaine. La marée est prise, la route préparée, on partirait en début d’après midi le samedi pour arriver dans la soirée à Pornichet et repartir le lendemain pour le Morbihan. Allez, on mise sur un petit vent d’Est le 13 juin !
Ensuite, je voulais tester la vache à eau, son remplissage, la pompe de pied qui amène l’eau dans l’évier, et surtout vérifier qu’il n’y avait pas de fuites. Tout fonctionne, et en fin d’après midi, il n’y avait pas d’eau autour de la vache. Bon, en même temps je n’irai pas la boire, l’ensemble me paraît assez pollué. N’empêche, c’est chouette !
J’avais repris le mouillage principal, coupé quelques maillons qui semblaient bien fragiles, et j’avais acheté des manilles trop grandes qui ne passaient pas dans les maillons de la chaîne. Aujourd’hui je les ai échangées contre celles de la bonne taille, et mises en place ; pour le noeud, pas trop inspiré j’ai refait le même qu’avant, si ça a tenu 35 ans avec l’ancien propriétaire, ça devrait le faire avec moi aussi (mais en le voyant en photo : aurais-je inversé courant et dormant, est-ce grave ?). Et une fois propre, la baille de mouillage montre de nombreuses fissures que je voudrais reboucher au mastic avant de partir.
J’ai aussi fini de mettre en place la nouvelle nourrice. L’ancienne sentait à plein nez ce qui avait du coûter la vie de Champollion découvrant les chambres des pyramides d’Egypte, son étude au microscope avait de quoi faire progresser la science pour un moment. La nouvelle sent juste le plastique neuf, et est raccordée à une durite toute aussi neuve. Le moteur n’a plus qu’à marcher !
Je voulais aussi mettre le moteur en place pour voir comment ça se présentait. Il faut le rentrer de biais, sinon ça ne passe pas, et ça ruine au passage mon beau primaire tout frais. Bon, mais voila, ça loge, capot fermé, il y a juste la manette de gaz qui me semble être bien dans le passage et un peu ennuyeuse. La mise en place est un brin physique, et pourtant, pas de roulis sur le chantier, ça promet de petites envolées lyriques lorsqu’il faudra le mettre en place sur l’eau. Du coup je réfléchis aussi à un moyen de fermer le coffre pour laisser le moteur dedans avec plus de sérénité.
Et puis un peu de mastic polyester sur les oeuvres mortes, pour reboucher quelques petits trous et terminer ce qui avait été commencé ce week-end. Il y a une sorte de malédiction avec le mastic, au plus on en met, au plus on découvre des endroits oubliés, ça ne s’arrête jamais. Bon, mais si visuellement la couleur diffère, au toucher, c’est indécelable.
La prochaine fois : coppercoat selon le temps, et un peu de mastic sur le pont et la baille de mouillage.