Où on règle (edit : croit régler) les petits problèmes de moteur et on profite du bateau un petit peu.
Le moteur s’était montré très capricieux lors de la remontée du bateau sur son port d’attache. Le week-end dernier on était allé tenter de le redémarrer pour voir, en terminant sur un échec cuisant. Dommage, le temps était super.
Ce week-end, j’avais décidé d’aller en famille sur le bateau pour voir comment les petits et la maman allaient trouver ça super cool. Avec un nettoyage du carbu de planifié pour le samedi. Du coup on se renseigne dans la semaine sur comment fonctionne un carbu de deux temps (c’est une grande nouveauté pour moi), et on tombe sur une vidéo qui montre le démontage du carbu de mon moteur (le même) !
Manque de pot, pas de réseau sur le port, mais quelques souvenirs de ce que montrait la vidéo. Après quelques bonnes prises de tête (tout rentre au chausse pied là dedans), j’ai d’un côté le carbu en main et de l’autre le moteur sur sa chaise.
C’est là qu’est arrivé mon ami Gauthier qui avait une mob dans sa jeunesse. C’est finalement lui et son père qui auront fait le démontage/nettoyage du carbu. Carbu qui m’est livré rutilant vers 17h. Une heure trente de remontage et on s’acharne sur le démarrage du moteur. Qui ne démarre pas. Démontage de bougies (neuves), manifestement pas d’essence dessus. Et la durite d’arrivée d’essence fuit quand on pompe sur la poire. En ayant remonté la nourrice en hauteur, le moteur démarre enfin, et au quart de tour !
Vavavoum !
(Merci Gauthier !)
Est-ce utile de préciser qu’à ce moment je suis *très* heureux. On décide alors de profiter du soleil encore haut dans le ciel (il est 18h30), on prépare la GV, on passe les amarres en double, on lance le moteur qui part au quart de tour, petite marche arrière, le bateau quitte le ponton. Un petit coup d’accélérateur et… plus de moteur (panique) ! Quelques coups sur la poire, le moteur redémarre pour s’arrêter à peine plus loin. Recoup sur la poire, ça repart. Décidément l’essence ne semble pas vouloir arriver au moteur, il faudra revoir la durite d’arrivée d’essence.
On ne se démonte pas, on établit les voiles, et quelques bords de vent arrière nous emmènent jusqu’à voir La Roche Bernard. Demi tour et quelques bords de près pour revenir au port d’attache. Quelques virements pas très réussi aussi, mais pas de catastrophe. Voyant nos femmes s’impatienter, on finira la balade au moteur, en pompant quand il montre des signes d’essoufflement. Et une manoeuvre fièrement accomplie pour se parquer au ponton (finalement je m’en sort pas si mal que ça avec ces manoeuvres qui me flippaient tant).
La bonne nouvelle quand même : avec un carbu tout propre et des bougies neuves, le moteur démarre au quart de tour, encore faut-il qu’il ait de l’essence. La prochaine fois, je verrai ce que je peux faire de cette durite qui se désamorce.
Et puis, première nuit dans le bateau en famille, on est bien. Le lendemain, la Toute Petite qui me disait dans la semaine ne pas vouloir aller sur le bateau quand il est sur l’eau change d’avis et veut maintenant y retourner. It’s a success !
Le dimanche, on avait promis aux petits un tour à la plage, on y va en voiture, on prendra un peu d’assurance avant d’aller y mouiller en bateau :)