Ce samedi, petite sortie entre Arzal et Dumet sous un soleil d’automne et avec un équipier expérimenté.
J’étais arrivé la veille au soir sur le bateau, déposé par mon équipier qui confiait ses enfants à ses beaux parents dans le Morbihan. Une fois sur place, je décide de faire un petit tour à l’Inflexible (un bar restaurant du port) avec l’espoir de grignoter chaud : « C’est pour manger – Mais on ne fait plus à manger ». On n’est plus tout à fait en saison. Je suis quitte pour une bière et des nouilles dans le bateau (ce qui est bien aussi). J’en profite aussi pour un petit coup de nettoyage et de charge des batteries du bateau et de la VHF. Le lendemain matin, il ne fait pas très chaud, mais c’est encore très plaisant, surtout avec la couleur de ce lever de soleil.
Décollage à 9h du ponton, pour arriver devant les portes fermées de l’écluse. On a raté l’ouverture à quelques minutes, on file prendre un coffre et patienter pour l’ouverture de 10h. Le temps d’un café, d’un tour des recoins du bateau et de quelques discussions autour de la destination du jour. Le vent est de Nord-Est, j’aimerais aller du côte d’Arzon, visiter ces environs qui me sont encore inconnus, mais la direction et la mollesse du vent nous fait décider de partir au sud, avec pour projet de faire le tour de l’île Dumet.
Le barrage passé, c’est descente de la Vilaine, puis cap au 52(?) sur l’alignement du phare de Penlan et de la tour de l’Abbaye, par un petit vent arrière. On file à 3 noeuds, les voiles en ciseaux avec un vent qui est imperceptible. Aujourd’hui, c’est Ludovic qui barre et qui kiffe, je me laisse promener et profite de la situation pour capter quelques images. Je kiffe autant que lui :)
Puis un long bord de portant un peu plus dynamique pour passer à l’est de la basse est Dumet. Le soleil se lève et dégage le ciel en début d’après midi, on est bien ! On avait initialement prévu de faire le tour de l’île, mais on a des impératifs d’heure de retour, on remonte finalement en trois bords de près très dynamiques autour des 5-6 noeuds (avec une dizaine de noeuds de vent annoncé). 6,4, vitesse maximum du jour.
On se fait déborder par un gros croiseur, mais on ne le perdra jamais de vue le long de cette remontée, on n’est pas ridicule sur notre petit bateau :)
En route : un appel VHF « Mayday Mayday » puis plus rien. Sauf les Cross du coin qui discutent entre-eux pour essayer de localiser l’appel. Y seront-ils arrivés, je l’ignore. Mais l’appel reste énigmatique.
Le nuages arrivent à l’horizon au moment de remonter la Vilaine, nous permettant de faire de belles images.
Puis passage de l’écluse sans encombre et dans la bonne humeur. Le voisin accueille à son bord les occupants du bateau sur lequel il s’est mis à couple. Ses voisins sont Irlandais et rapidement l’ambiance musicale suit. On les accompagnera d’une petite bière bien fraîche. Arrivée au ponton, et retour à Nantes, avec tout le monde d’heureux : j’ai trouvé un équipier compétent et motivé pour remettre ça. Cool !