Dernière journée de congés passée sur le bateau, aujourd’hui on remet à l’eau et on bricole autant qu’on peut.
Aujourd’hui, je me rends au port avec un ami qui remet aussi son bateau à l’eau, après plusieurs années passées sur sa remorque dans un jardin. Il a tout repeint, changé sa dérive, son bateau, un Flirt, a fière allure !
Pour ma part, quelques bricolages avant de remettre le bateau à l’eau : régler la hauteur de la dérive, remettre les pare-battages, remettre la barre, replier l’échelle de bain… On est prêt à y aller.
Il y a un vent de dingue, et d’après mon voisin de chantier croisé autour de l’élévateur, ça a beaucoup faibli depuis le matin ! Du coup je prend un petit coup de stress supplémentaire à me voir ramener le bateau au ponton seul à bord pour la manoeuvre. Mais le voisin se propose à m’accueillir à l’arrivée pour donner un petit coup de main si nécessaire. Mieux que ça, mon copain qui lui aussi s’est inquiété de la météo m’attend à la cale de mise à l’eau et se propose de m’accompagner avec son beau père.
Aujourd’hui encore, la demonstration des gars du port quant à la mise à l’eau m’impressionne de professionnalisme ! C’est rapide, précis et sympathique avec ça !
Le bateau touche l’eau, le moteur démarre du premier coup, on traverse et l’appontement se passe plutôt bien, avec deux assistants à bord et le voisin qui nous a vu arriver sur le ponton, ça ne peut pas mal se passer, d’autant que le ponton où je m’amarre est très protégé du vent.
Puis, on traverse la Vilaine à pieds pour s’occuper du bateau de mon copain. Le ponton d’accueil est surchargé, on partira en marche arrière toutes gaffes dehors pour se décoller du ponton auquel le vent nous colle avec force. Petite traversée sur un bateau tout propre (ça fait envie), et un appontement qui se passe aussi bien que le premier. Je propose de partager une bière pour fêter cette remise à l’eau, l’idée emporte un certain succès, y compris auprès de mon voisin que je convie à l’évènement.
Vient alors le remâtage du Flirt, et malgré un mât plus léger et plus petit, c’est bien plus physique qu’avec la méthode Henri. Et ça ne marche pas du premier coup… Au début on pense que le mât se pose mal sur son support, que les haubans bloquent… On s’y prendra à trois fois, l’étai arrivant toujours à une dizaine de centimètre de son anneau… On finira par se rendre compte que le pataras était pris dans la barre, une fois libéré, ça se pose tout seul et sans trop d’effort.
Une fois le mât droit sur son pied, je me libère et m’occupe des quelques bricoles que je voulais plier aujourd’hui : câbler le feu de mouillage et remettre le câble d’antenne de la VHF. Rien de très compliqué, sauf que le feu de mouillage est un peu mal foutu. Trop petit pour mettre un domino dans le pied, je fais le câblage avec des cosses, mais là encore, je n’ai pas la place et dois y aller à la Dremel pour aménager quelques passages pour les fils et les cosses. Je finis par bourrer le pied du feu de mouillage de Sika, et poserai le feu sur un martyr en bois pour que le Sika sèche avant la pose définitive en haut de mât. Bien sûr avant de mettre le Sika, j’ai testé que ça s’allume bien, et c’est chouette à voir :)
Quant à la VHF, mon câble est plus gros que l’ancien, ça me donne un peu de fil à retordre, mais ça finit par s’assembler. Sauf que j’ai oublié de passer deux pièces : un écrou et le capot qui assure la tenue et l’étanchéité de la base. On démonte tout et on recommence.
Il me reste un peu de temps pour passer le Karsher sur le pont, secrètement j’espère rivaliser avec le blanc immaculé du bateau de mon copain. Mais même en mouillant mes pompes et mon jean à l’excès, ça ne suffira pas, une peinture neuve c’est chouette quand même !