Et une nouvelle petite journée sur le bateau : on s’occupe toujours de l’enrouleur, de l’étai et de divers autres occupations.
Aujourd’hui c’est avec mon copro qu’on va bricoler sur le bateau, l’objectif est d’en faire autant qu’on pourra. La priorité est de libérer (enfin) l’étai qui est toujours dans l’ancien enrouleur que je ne parviens pas à démonter. Je m’étais renseigné auprès du gars qui doit me faire le nouveau, je peux le lui amener en deux parties, il saura les mettre bout à bout et calculer la longueur. Donc on tente de couper l’étai. Avec ma pince coupante, ça ne marche pas trop, mais on a une scie à métaux et pendant que je dévisse le bas de l’enrouleur, mon copro lui, scie l’étai. Et ça se passe pas si mal. On tente alors de le tirer par le bas, et ça coince. On insiste, et ça vient d’un coup pour se recoincer un peu plus loin. Visiblement, à chaque segment, l’étai doit bloquer dans ses guides. Avec l’aide d’une pince étau, on en viendra finalement pas trop difficilement à bout. Et on se précipite au magasin pour faire refaire le nouvel étai. On l’aura en début d’après midi.
Petite pause déjeuner hâtive, et bien avant que le magasin ne rouvre, on est de nouveau sur le bateau. On s’occupe alors de fixer le feu de mouillage sur le mât, coller le câble qui évidemment était passé au dessus du hauban et qu’on a du démonter, percer deux trous pour les rivets et riveter le tout en mettant ce qu’il faut de sika pour que ça bave convenablement. Rien de très compliqué, et c’est un chantier qui est clos.
On tente aussi d’améliorer la durite d’arrivée d’essence, il y a depuis toujours une prise d’air qui fait que la durite se désamorce, et évidemment, jamais au bon moment. J’avais acheté un embout qui me semblait plus gros que l’ancien, et devrait mieux coller à la durite. En fait, il fait la même taille que celui à poste et il n’en existe visiblement pas de plus gros. Si ça ne marche pas mieux en ayant serré l’ensemble comme un dingue, il faudra sans doute changer toute la durite.
On en profite aussi pour essayer de mettre l’enrouleur (l’ancien) en petits morceaux. Si on pouvait le ramener à Nantes, ça ferait un truc en moins à traîner sur le pont. Et contrairement à l’embout qui avait dû être collé, les tronçons se séparent presque facilement. On a 4 morceaux qui tiennent dans le coffre de la voiture, ça finira très vite sur Le bon coin :) Si ça pouvait payer un ou deux ridoir…
Et on ferme, direction le magasin pour y retirer l’étai et diverses autres bricoles. Il est prêt, brillant comme un étai neuf !
La prochaine fois, on monte le nouvel enrouleur, et on remate le bateau. Pfouu que c’est long ces travaux…