Ce dimanche, c’est le batteur de mon groupe et sa petite famille que j’emmène sur l’eau.
C’étaient les tout premiers à monter à bord, David et son grand étaient avec moi le jour de le mise à l’eau. On avait alors déplacé le bateau d’un ponton sur l’autre. Depuis visiblement, le « bateau de Ghismo » revient de temps à autre dans les discussions familiales. J’ai des gilets pour toutes les tailles d’enfants, et avec le beau temps annoncé, c’était le moment de réitérer l’opération, cette fois ci en mer.
On nous annonce un tout petit 2 beauforts se renforçant à 3 dans l’après midi, on ne risque pas grand chose, mais on se demande quand même si on ne devrait pas accrocher les petits. Le départ est donc bien tranquille, et les petits s’étonnent de tout : pourquoi ça bouge ? pourquoi tu arrêtes le moteur ? pourquoi c’est un bateau à voiles ? pourquoi tu tournes ? pourquoi on va pas se baigner ? comment tu t’appelles ? tu t’appelles pépé ?…
Deux bords de près sans vent et sans réussir à tenir de cap le temps du déjeuner, mais ça se renforce un peu en début d’après midi et on poursuivra autour de 4 noeuds au loch (avec un 5.6 en pointe sur le fond). Il fait beau, très chaud au soleil, très froid à l’ombre, du coup, un bord sur deux on enlève ou remet son chandail…
Mais les petits commencent à se sentir très à l’aise, je regrette un peu de ne pas les avoir accrochés au départ… On décide de remettre le cap sur le port : on affale la grand-voile, mais en gardant le génois, ça va presque aussi vite qu’au moteur, mais c’est tellement plus agréable. On aura quand même fait une bonne petite balade de presque 9 milles, en 4 heures de temps.
Retour au ponton, un petit café, et tout le monde sera content de sa journée.