Ce week-end on s’occupe du moteur et de la station de nav.
Début décembre, j’avais nettoyé le moteur, au papier grain 180, en prévoyant d’en repeindre l’embase. J’avais acheté la peinture mi-décembre et n’avais pas eu trop d’occasion de m’y pencher avec les fêtes de fin d’année. Et puis, il me fallait enlever l’hélice, donc acheter des clés à pipe de la bonne section, ce qui m’a envoyé à deux reprise dans les magasins de bricolages. Ce week-end j’ai tout, je peux m’y consacrer pleinement.
On commence par l’hélice qui est désormais désolidarisée du moteur. Elle n’est pas très belle, et depuis qu’on a le moteur, elle présente de larges parties à la peinture écaillée et des traces d’un blanc laiteux dont je ne sais toujours pas trop s’il s’agissait d’un mastic pour reboucher des trous, de vase très collante ou de corrosion. Sans en être trop certain, je privilégierais cette troisième option…
Vendredi soir, j’ai mon hélice dans mon sac, et de retour à la maison, je joue de la Dremel dessus avec de petites brosses métalliques. Ca marche relativement bien sur les parties qu’on qualifiera, sans trop savoir, de corrodées, mais ces brosses sont très fragiles, et je décide de ne m’occuper que des parties les moins accessibles.
Le lendemain, j’y vais avec la perceuse et une brosse métallique bien plus solide que j’avais utilisée sur le saumon il y a deux ans et la dérive l’an passé. Ca marche du feu de Dieu sur les parties corrodées, et je me dis un instant que l’hélice est prête à peindre.
Puis je change d’avis. Il reste de la peinture qui semble bien accrochée, même en donnant dessus de grands coups de racloir, ça reste en place, mais par endroit quand même ça se décroche. Si je dois mettre de la peinture toute neuve là dessus et qu’elle finit par partir en s’écaillant par le dessous, ça m’ennuierait un peu. Alors je sors le papier de verre, grain 80 puis 120 puis 180 pour finir à la brosse métallique. Je ne m’acharne pas non plus, si il reste des traces de peinture qu’on ne décèle pas au toucher, je m’en accommode.
L’hélice est prête à peindre, il fait beau dehors. Je la suspend à un fil entre deux tréteaux, mais le poids de l’hélice fera tomber alternativement l’un puis l’autre des tréteaux dans un ballet qui amusera mon épouse tout le week-end. Une fois lesté, le tout tient droit, et je commence à secouer ma bombe de primaire spécial hélice. Du P7 Nautix. L’hélice va très vite à peindre, et le résultat fait très plaisir !
Je m’attaque alors à l’embase du moteur, sur lequel je repasse avec la brosse métallique. Je passe un peu de temps avec le boulon qui tient l’anode et qui est bien rouillé. Il eut été un temps où je cherchais à récupérer ces pièces indélicates, depuis, ma décision est bien plus rapide à venir : « tu veux pas venir, tu vas voir ce que je fais avec une Dremel ! ». Le boulon découpé, je masque les parties qui ne doivent pas être peintes (en particulier les écrous et têtes de vis), et zoup je peux me casser le dos à porter seul mon moteur dehors et à le hisser sur mon établi. Là encore, ça va très vite à peindre et le résultat fait très plaisir.
Arrive le dimanche, un coup très léger de papier de verre grain 180 pour retrouver une surface bien lisse, et je peux passer la deuxième couche sur l’hélice et l’embase. Aujourd’hui il pleut, je fais ça en intérieur, et ça sent bon ! Viendra une troisième couche sur l’hélice en fin de journée, et tant que j’ai de la peinture, je pense la surcoucher.
Mais ce n’est pas tout, j’ai toujours en projet ma station de nav à base de Raspberry Pi, aujourd’hui je joue pour la première fois avec une défonceuse. Je récupère le plancher de l’annexe qu’on a mis à la poubelle il y a trois ans pour en faire un boitier pour l’ensemble.. Le résultat n’est pas mauvais mais pas au niveau que j’aurais souhaité, j’aurai des pièces à refaire. Le plus dur est de fixer les pièces à découper pour qu’elles ne bougent pas. Ajuster au quart de millimètre la règle sur laquelle je me repose pour aller droit, et recommencer ad libitum pendant l’après midi. L’astuce c’est d’avoir le trait de coupe du côté de la règle, si on bouge et qu’on attaque la partie qui sera perdue, ce n’est pas grave, on pourra revenir le long du trait de coupe. L’autre astuce : couper les parties les plus critiques tant qu’on a encore du bois autour, dès qu’on travaille sur des petites pièces, c’est bien plus difficile de maintenir la défonceuse droite.
Mais sur ce sujet je reviendrai très prochainement !