Week-end actif, avec trois fin de chantiers, rien de moins !
Le samedi est consacré à la construction du cadre qui doit supporter l’habillage de la cloison qui borde la descente. Un copain m’avait dit « oh tu veux faire comme ça… ça va jamais marcher ». Je suis têtu parfois et j’ai fait comme je l’entendais. Effectivement, il m’aura fallu m’y reprendre à quelques reprises, mais à la fin, c’est Ghismo qui gagne (slogan de ce blog). En même temps, on se la ramène pour pas grand chose : quatre tasseaux assemblés ensemble. Mais la difficulté résidait dans les angles entre les tasseaux. J’ai le compas de mon fils, et une petite scie à main. Bien sûr, la coupe part en biais à un moment ou un autre. L’astuce aura été d’assembler les tasseaux en position et de scier entre deux d’entre-eux, resserrer, rapprocher les tasseaux, re-scier jusqu’à ce que les tasseaux soient collés l’un à l’autre.
Le soir, le cadre est en place, et en le présentant sur son panneau je me dis que ça va se voir, et envisage d’en peindre la tranche.
Ce qui sera fait avant le lendemain midi ! Bam ! Un truc de fini, ne reste plus qu’à installer le tout au bateau.
La veille aussi, j’avais passé une autre couche de vernis sur les panneaux et la station de nav, aujourd’hui, je fais sécher tout ça au soleil.
Mais en attendant, on ne se tourne pas les pouces, j’ai depuis deux ans (oui, deux ans) une amarre qui avait ragué et était moitié sectionnée en son milieu. J’avais le projet d’en faire deux amarres plus courtes mais plus costaudes, et utilisables, elles. Ça commence par un noeud de capucin pour arrêter l’hémorragie de fibres textiles, et on ressort la vidéo qui montre comment on fait un oeil épissé*. Sur un aussi gros bout, la première difficulté consiste à sortir l’âme de la gaine. Puis à passer l’aiguille au niveau du départ de l’oeil. Et puis, dernière étape, on coupe ce qui dépasse, on décommet les torons, et en une dernière traction sur le vilain bout, tout se défait, j’ai une bonne partie de l’oeil avec uniquement de la gaine ! J’ai coupé trop court.
Mateloter sur du bout pareil, ça fait bien mal aux mains, et le soir, j’ai musique, je décide de remettre au lendemain la seconde tentative. edit du lendemain : Je n’ai plus de mains, mais deux amarres solides comme le roc ! Et Bam et bam !
Est-ce tout ? Non bien entendu ! La fin d’après midi venue, et pendant qu’un collègue livre un baby-foot au bureau, je rentre les pièces qui ont eu le temps de sécher au soleil. Parmi elles, le boitier de ma station de navigation. Pour le coup, il est achevé, et il ne me reste plus qu’à y monter les éléments électroniques.
Tout avait été déjà assemblé hors du boitier, tout marchait, dans le boitier, tout marche encore ! Bam bam bam !
* Et comme j’ai beaucoup cherché cette vidéo, j’ai décidé de mettre des menus sur mon blog ! |o/